Bilan et perspectives du marché de l’immobilier Toulousain au 1er semestre 2011

Nous sommes déjà  mi-2011, le temps de dresser un premier point sur le marché de l’immobilier ancien et neuf à Toulouse. Quel bilan sur l’activité au 1er semestre? Quelle sera la tendance pour les 6 prochains mois?

    Sur le marché de l’immobilier ancien :

La demande est restée très soutenue sur les T1, T2, T3 bien situés : hypercentre ville ou proche métro. Nous avons récemment vu 2 transactions rue du Taur se conclure en 2h !
Le printemps et l’approche de l’été ont traditionnellement vu la demande augmenter sur les maisons : proche transport, petit jardin, calme. Ce genre de bien se négocie très rapidement.
Autre constat, l’appel du prix : un appartement à 100.000€ ou une maison à 200.000€ partiront en quelques jours seulement (même avec travaux!) car il y a très peu de produits à ce prix!
L’offre de bien de qualité reste encore trop faible pour satisfaire tout le monde : à titre d’exemple, nous avons 20 demandes sérieuses pour un T2 en centre ville et un seul produit …

Perspectives pour la suite de l’année :
Vendeurs, attention donc à ne pas tomber dans la spéculation, ce n’est pas parce que la demande est forte que l’on peut vendre à n’importe quel prix!

Les taux remontent, les élections approchent, autant de facteurs qui vont à coup sûr freiner les acheteurs dans les mois à venir. Le seul point d’interrogation: c’est l’offre. C’est la seule variable d’ajustement capable de bloquer le marché si elle reste tendue ou de le faire baisser si elle augmentait.

    Les taux :

Ils augmentent encore inlassablement et ça devrait continuer dans les mois à venir d’après les prévisionnistes. Cela ne va évidemment pas augmenter le pouvoir d’achat immobilier. Les acquéreurs vont encore devoir piocher dans leur bas de laine pour pouvoir réaliser le rêve de l’accession. Résultat : les montants empruntés augmentent ainsi que la part de l’apport personnel dans le financement.

Ci dessous, les taux moyens observés au mois de mai comparés à ceux d’avril.

  • 5 ans : 3,50% – (3,30%)
  • 10 ans : 3,80% – (3,60%)
  • 15 ans : 4% – (3,90%)
  • 20 ans : 4,20% – (4,10%)
  • 25 ans : 4,40% – (4,30%)
  • 30 ans : 4,70% – (4,50%)

    Le marché du neuf :

Fini l’engouement pour la loi Scellier, le volume des ventes chute depuis le début d’année et la demande d’investissement se déplace sur les biens anciens de centre ville.
D’ailleurs, les promoteurs commencent à ralentir leurs achats de foncier, signe d’attentisme. Ils multiplient également les partenariats avec les agences immobilières ou mandataires pour commercialiser leurs biens.
Les élections de 2012 y sont évidement pour quelque chose. Seuls les programmes de grande qualité, en plein centre ville ont encore la côte !