Immobilier en 2020 : quelles sont les tendances après l’expérience du confinement?

Voilà bientôt 6 mois que nous avons repris un semblant de “vie normale”. Passé le “rush” des 1ers mois, l’heure est à un premier bilan des tendances et de l’évolution du marché de l’immobilier.

Pendant le confinement, nous nous étions déjà posé la question de l’avenir de l’immobilier.

Bien loin des prévisions alarmantes d’un effondrement du marché, l’immobilier, enfin l’habitat plutôt, a fait montre de sa grande résilience et valeur auprès des français, avec un rattrape exceptionnel dès la sortie du confinement.
Si aujourd’hui, le spectre économique fait craindre une baisse de l’activité et/ou des prix, le désir d’achat et de logement reste toujours très fort pour le plus grand nombre.

Constat n°1 : L’immobilier, bien plus qu’une valeur refuge

Dans ce monde incertain, où tout change très vite, parfois d’un jour à l’autre, le logement apparaît comme une fondation solide, ultime refuge dans lequel on se sent bien, c’est même encore le dernier endroit où l’on peut vraiment se détendre.

On le dit souvent, un logement est bien plus qu’un “bien de consommation”, c’est même l’un des rares, dont la valeur ne se déprécie pas dans le temps (à l’inverse d’une voiture par exemple) : c’est un lieu de vie.

La notion psychologique d’un logement est fortement liée au sens que l’on donne à sa vie : (valeur humaine, familiale, de bien être, la sensation de “construire” quelque chose en améliorant/entretenant son lieu de vie). Ce sont autant de facteurs durables, qui font du logement probablement la priorité n°1 des Français.

Constat n°2 : Etre bien chez soi, avant tout

Le confinement a véritablement été un catalyseur des besoins que chacun pose derrière un logement.

Les souhaits qui nous sont généralement formulés depuis le confinement sont :

  • Un logement confortable et bien aménagé (fonctionnel, équipé de rangement etc..)
  • Suffisamment spacieux pour toute la famille
  • Un espace pour s’isoler en cas de télétravail
  • Et toujours : la luminosité, la proximité des commodités, le calme

D’ailleurs, nous remarquons que les logements répondants à la majorité des ces critères se vendent beaucoup mieux.

Constat n°3 : Ville ou campagne?

En réalité, les 2 demandes coexistents simulanéments.

Ceux qui souhaitent habiter en centre ville ou en zone urbaine, (proches de commodités, et avec un petit extérieur ou pas) :

  • Ceux qui y habitent déjà et souhaitent un logement qui répond d’avantage à leurs besoins (une pièce de plus, jardin etc..)
  • Des familles avec les enfants plutôt grands et qui “reviennent” de zones périurbaines et ne souhaitent plus perdre de temps dans les trajets
  • Les étudiants (140.000 cette année à Toulouse)
  • Les personnes qui ont vendu une grande maison à la campagne et qui souhaitent un logement plus facile d’entretien.

Ceux qui souhaitent s’excentrer.

  • Ceux dont le budget ne leur permet pas d’accéder au logement qui répond à leur besoins en zone urbaine (superficie, jardin)
  • Ceux qui souhaitent changer de vie (travail, rapprochement de la famille etc..)

Pour conclure, je dirai que les questionnements sur l’évolution des prix sont bien peu, face aux besoins que remplit un lieu de vie, et en premier lieu : celui de s’y sentir bien.