Hausse des prix de l’immobilier à Toulouse, notre analyse

Cela n’aura échappé à personne, les prix de l’immobilier ont encore augmenté cette année à Toulouse, cette fois de manière assez significative, de 2.8% d’après les notaires, 6.5% selon Seloger.com à 7.1% et d’après Meilleurs.agents.com, soit environ +30% sur 5 ans!

Pour sortir des moyennes et de ces effets d’annonces, nous avons dressé 2 tendances observables notamment sur le secteur de l’agence My Toulouse, la rive gauche, qui couvre : St Cyprien, Fer à Cheval, Croix de Pierre, Fontaine Lestang, Arènes, Mermoz et Papus notamment. Cette “flambée” est donc à relativiser en fonction des quartiers et des types de biens, ce dont nous avions déjà parlé dans un précédent article sur les prix de l’immobilier sur notre secteur. 

Ce qui est certain c’est que les écarts de prix se creusent de plus en plus en fonction des biens ou des secteurs, à tord ou a raison d’ailleurs..

Voici donc ces 2 tendances :

  • Les secteurs ou les types de biens pour lesquels la demande est largement supérieure à l’offre : Les secteurs ayant bonne réputation et les biens récents sans défaut.

Ce premier groupe est celui sur lequel nous avons pu observer des hausses spectaculaires, à 2 chiffres, presque d’un jour à l’autre! Cette flambée est due à un phénomène bien connu : la rareté.

Les conditions d’achat étant encore particulièrement favorables, il y a fort à parier que cette tendance va s’accentuer dans les mois à venir.

Prenez par exemple une maison, bien rénovée et aménagée, au calme et proche de toutes les commodités ou encore un 3 pièces récent avec une vue agréable et tous les attributs de confort recherchés (parking, balcon, ascenseur etc..). Ces biens-là sont recherchés par de très nombreux acheteurs, qui cherchent souvent depuis longtemps et donc se vendent très vite avec une stratégie de vente adaptée!

  • Les quartiers peu plébiscités ou les biens anciens ayant un “défaut”

Dans ce second groupe, il peut être tentant d’afficher un prix plus élevé, pour “coller” au marché global. Ceci étant, la demande étant beaucoup plus faible ou plus “difficile” pour ce type de bien, que tout prix jugé trop élevé, va condamner le bien à des mois de commercialisation. Les propriétaires de ces biens doivent s’entourer d’un agent immobilier de confiance et patient!

On peut citer par exemple : le bruit, une distribution peu classique, une absence de stationnement ou de balcon etc..

Ces biens ne sont pour autant pas à stigmatiser, car certains défauts peuvent être résolus, et certains secteurs sont encore peu demandés, alors qu’ils sont tout aussi agréables que leurs voisins surchargés!

Ce second groupe propose d’excellentes opportunités qui nécessitent parfois de sortir de sa “zone de confort!”

Pour conclure, le marché de l’immobilier, loin d’être purement mathématique, est toujours une affaire de cœur comme nous l’avions évoqué dans cette vidéo.