Modification du Dpe pour les petites surfaces

2023 a été une année difficile et complexe pour le marché de l’immobilier.

Le DPE (diagnostic de performance énergétique) et les nouvelles obligations pour les propriétaires qui en découlent n’y sont pas étrangères : Interdiction de louer, production d’un Audit énergétique pour la vente d’un bien (hors copropriété) classé F ou G, et obligation de réaliser des travaux d’isolation énergétiques, très couteux.
Vous pouvez retrouver dans cette interview en vidéo, une idée de budget/m2 pour une rénovation énergétique.

Alors pourquoi une correction des Dpe pour les surfaces de moins de 40m2?

Pour corriger les “biais de calcul” : plus la surface d’un logement est petite, plus la part de l’eau chaude sanitaire (taille du ballon entre autres) pèse sur son classement, sans lien réel avec le nombre d’occupants. Cela aboutit à ce que plus de 27 % des très petits biens, ceux de moins de 40 mètres carrés, soient considérés comme des passoires, ce qui ne reflète pas la réalité.

En parallèle, Nous observons depuis environ un an, une considération de plus en plus importante du critère “Dpe” dans le choix des biens, et pas forcément à juste titre d’après moi, tant son mode de calcul est imparfait.
Pour preuve, il vient d’être modifié pour les “petites surfaces” (en dessous de 40m2) car il était manifestement défavorable à ce type de bien. Un simulateur de nouvelle étiquette a récemment été mis en ligne sur le site de l’Ademe, mais pour l’avoir testé, il ne fonctionne pas encore… Faudra t’il attendre juillet 2024? Des diagnostiqueurs ont également mis en place leur propre simulateur, à tester aussi.

Ces modifications sont primordiales dans la mesure ou la “valeur verte” des logements est de plus en plus marquée