Pas de Printemps pour l’immobilier Toulousain – Légère baisse au 1er trimestre 2012

Comme nous l’annoncions en début d’année, le printemps immobilier fait grise mine cette année!
Toulouse enregistre une baisse des prix immobilier de -1.7%, et les ventes de neuf ont chuté de 59%!

Et pourtant, les conditions d’achat sont plutôt favorables, les taux sont très bas, et les banques après avoir fait les difficiles en début d’année, ré-ouvrent le robinet du crédit pour conquérir de nouveaux client!

Mais que se passe-t-il alors réellement ?

Premier facteur : l’attentisme dû aux élections présidentielles. De très nombreux candidats à l’achat se sont tout simplement retiré du marché, en attente d’éventuelles nouvelles réformes, qui nous le savons tous, ne changeront pas dans tous les cas substantiellement un marché de besoin réel et de biens tangibles.

Second facteur : les primos accédants sont de plus en plus évincés du marché : aujourd’hui, 80% des transactions sont réalisées en achat-revente.
Les profils les plus vus dans les agences aujourd’hui :

  • Les investisseurs achetant comptant (sans crédit) des appartements en centre ville.
  • Les secondos accédants ayant un très gros apport, et se positionnant sur des budgets supérieurs à 500000€
  • Enfin, des couples de trentenaires, réalisant leur 1er achat de résidence principale, avec un budget aux environ de 200.000€

Troisième facteur : les vendeurs eux, n’ont pas encore (tous) intégré la difficulté du marché, et campent sur leurs positions, bloquant ainsi les négociations.

Conséquences : Les volume des ventes a nettement baissé par rapport à l’année dernière.

Alors, quelles perspectives pour les mois à venir ?

2 scénarios possibles :

Une reprise des volumes des ventes après la présidentielle, donc avant l’été, avec un léger repli des prix de l’ordre de 5% seulement à Toulouse, compte tenu du dynamisme économique et démographique de la région, que nous avions déjà évoqué plus en détail dans cet article : “les 5 bonnes raisons d’investir à Toulouse“.

Un statu quo jusqu’à la fin de l’année, avec pour conséquences des nombreuses suppressions d’emploi dans le bâtiment, les banques et les agences immobilières, mais aucun des 2 candidats ne souhaite cela ..