septembre 2019
LA CARTE DES PRIX DE L’IMMOBILIER, SECTEUR RIVE GAUCHE À TOULOUSE EN 2019
Comment choisir son agent immobilier?
Tiny House : décryptage d’une tendance de fond
Peut être avez-vous déjà entendu parler des « Tiny House », ces mini maisons mobiles de 10 à 30m² que l’on peut poser au milieu d’un champ ou au fond de son jardin? Au delà d’une simple tendance, il s’agit aussi d’un élan vers un retour à l’essentiel, plus proche de la nature et vers plus de mobilité. Comment définir une Tiny House? Une tiny house est une petite maison qui roule. En anglais, “tiny” signifie minuscule, et “house” maison. Le « Tiny House Movement » a émergé aux USA au début des années 2000, prônant simplicité de vie et sobriété volontaire lors de la crise des subprimes. C’est donc une petite maison écologique, en bois, sur remorque. Construite à partir de matériaux naturels, il s’agit d’y loger tout le confort d’une maison, en limitant son impact sur l’environnement et en étant minimaliste. Sa mobilité lui donne la flexibilité de s’adapter aux besoins en suivant les saisons. Il est possible d’y vivre toute l’année ou de l’utiliser comme résidence secondaire ou maison d’amis. Il est possible d’auto construire ce type de maison et il existe également de nombreux constructeurs spécialisés : La tiny house, baluchon pour les plus anciens et en région toulousaine : Occitiny Ma tiny occitane. En moyenne, il faut débourser entre 20.000 et 65.000 € pour acquérir cet habitat original et super équipé! Seul ou en famille, de nombreuses configurations et styles sont possibles ! Quelques tiny houses en image : La tiny house Valhalla @Baluchon La tiny house flamenco @Baluchon Quelle est la législation pour l’implanter? Ces petites maisons ne nécessitent pas de permis de construire à priori, cependant une déclaration de travaux sera nécessaire si vous souhaitez l’installer dans votre jardin de manière permanente et un permis BE (remorque) pour la déplacer. Il existe des zones dites « pastilles » où il est possible d’installer et de stationner ce type d’habitat mobiles et démontables (au même titre que les mobilhomes et chalet). Ce sont des zones inconstructibles. Il y a 2 cas de figure, soit vous souhaitez y vivre toute l’année, soit vous l’implantez pour moins de 3 mois. Concernant les Tiny Houses mobiles, la loi prévoit qu’il n’est pas possible de stationner plus de trois mois par an sur un terrain (que ce soit le vôtre ou non). L’habitat ne peut en revanche pas être utilisé comme logement. En déplacement, elles sont soumises aux mêmes règles que les caravanes. Pour une Tiny House qui resterait donc en place plus de 3 mois, il faut faire une demande à la Mairie avec une déclaration préalable d’urbanisme. Dans le cas d’une tiny house de plus de 20m2, il faudra demander un permis de construire. Si vous souhaitez en faire votre résidence principale, c’est la loi ALUR qui encadre ce type d’habitat et il faudra obtenir une autorisation de la mairie et respecter une charte de salubrité et de raccordements au réseau. Vous devrez en principe vous acquitter de la taxe d’aménagement prévue par la loi. Cela revient donc à une maison mais petite et sans fondations et que vous pouvez déménager facilement Une tiny House pour y vivre à l’année? Il faudra donc trouver un terrain pour accueillir votre mini maison, et demander son accord à la mairie. Il existe aussi quelques projets de villages de mini maisons : Le Tyvillage à St Brieuc déjà existant La mairie de Rezé vient de lancer un appel à candidature pour installer jusqu’à 6 Tiny House sur un terrain de 6700m2 qu’elle mettra à disposition. Pour aller plus loin et pour approfondir le sujet, voici quelques sites utiles : TinyHouse France Ma TinyHouse Alors prêts à vous lancer?
Acheter à plusieurs, un premier pas vers le vivre ensemble ?
Avec l’augmentation du prix de l’immobilier, il devient de plus difficile de se loger, du moins dans quelque chose qui nous plaît VRAIMENT ! Souvent, pour acheter le bien que l’on souhaiterait, il faut rajouter quelques dizaines de milliers d’euros à notre budget (quand ce n’est pas un zéro !!) Les demandes qui reviennent le plus souvent sont : dans l’idéal une maison (ce critère est souvent écarté dès le début pour des raisons de budget), avec jardin, ou terrasse mais un espace extérieur impératif !, dans une petite copropriété (charges réduites et immeuble plus « charmant »), à proximité des transports, des commerces, des écoles, etc… Et avec de quoi stationner au moins une voiture… Autrement dit : le mouton à 5 pattes en ville ! Pour dégoter ce type de biens, voire plus grand et plus beau, il y a une solution ! Acheter à plusieurs : Cette solution offre beaucoup d’avantages, que ce soit en famille ou entre amis, en quelques sortes, vous choisissez vos voisins ! Il y a l’option d’un petit immeuble, déjà divisé en appartements, ou bien d’une maison divisée ou divisible en plusieurs logements, et avec des espaces communs (jardin, piscine, garage(s),etc.) à l’heure du co-living et du co-housing, c’est dans l’air du temps et ça permet de faire des économies (d’argent et d’énergie !!) Autre avantage, il y a toujours quelqu’un à la maison quand vous vous absentez, que ce soit pour arroser les plantes ou pour nourrir le chien, le chat ou les poissons !! Sans compter l’aspect « sécurité », c’est toujours agréable de se savoir proche de personnes de confiance en cas de problème. à noter toutefois, dans le cas d’une maison que l’on divise en appartements, il peut y avoir une moins bonne insonorisation entre les logements que dans le cas d’un immeuble conçu dès le départ pour cette utilisation.. Il y a aussi la possibilité d’acheter un « domaine » comportant plusieurs bâtiments, par exemple une maison + une grange + un chai + un hangar (il y en a proche de Toulouse ! ) et de se répartir les logements en fonction des envies de chacun (travaux/pas de travaux, etc.) L’avantage d’acheter à plusieurs est que le budget est moins limité et que les banques peuvent suivre plus facilement car elles ont plus de garanties. Plusieurs formules s’offrent à vous (source : Banque populaire) : L’indivision Chacun des acquéreurs (on parle de propriétaire « indivis ») est détenteur du bien immobilier à hauteur de sa participation financière. Mais tous les acquéreurs jouissent pleinement du bien commun. Ils sont financièrement solidaires, et doivent assumer collectivement les dépenses d’entretien et de fonctionnement, y compris le remboursement du prêt si un emprunt a été contracté pour en financer l’achat. La SCI (société civile immobilière) Les acquéreurs n’achètent pas en direct, mais au travers d’une société créée pour l’occasion et dont ils sont les associés. La répartition des parts est fonction de la contribution financière de chacun. La SCI, personne morale, est le propriétaire au sens juridique du bien acquis. Le pacte tontinier Il s’agit d’une clause d’accroissement insérée dans le contrat d’acquisition d’un bien en commun. Elle permet de stipuler qu’en cas de décès de l’un des acheteurs, la propriété est transmise aux autres associés. Le dernier survivant devient propriétaire unique du bien. Le bien acquis conjointement ne se trouve donc pas en indivision avec un pacte tontinier. » Chaque formule a ses avantages et ses inconvénients, nous vous invitons à prendre connaissance de cet article, sur le site de la Banque Populaire, si vous souhaitez approfondir la question. Il existe une 4eme formule, plus avantageuse selon nous, mais qui demande l’intervention d’un géomètre et d’un notaire, c’est la création d’une copropriété avec des lots bien distincts, ainsi chacun sera propriétaire de son logement et pourra le céder plus facilement. Il est important de noter qu’un achat à plusieurs, c’est aussi un changement de mode de vie qui, s’il présente de nombreux avantages, peut aussi avoir quelques inconvénients.. Mieux vaut donc anticiper les éventuels conflits et prévoir des logements autonomes avec des espaces communs pour lesquels on se sera mis d’accord dès le début (utilisation, travaux éventuels, etc..) Enfin, la dernière formule peut être l’habitat participatif où le projet de construction est créé de A à Z, un mélange de copropriété et de colocation où chacun doit être d’accord et patient, car ce genre de projet peut être très long (plusieurs années) à mettre en place. Sans parler d’éco-villages, ou d’Oasis (concept cher à Pierre Rabbhi), il est déjà possible, à petite échelle, en famille ou entre amis, de créer des lieux de vie en adéquation avec nos attentes et avec un mode de vie qui fait la part belle à la collaboration et au vivre ensemble, au plus proche de la nature ! Et vous, seriez-vous prêt.e.s à co-habiter ??