septembre 2020

Immobilier, Toulouse

Prix de l’immobilier à Toulouse : quelle évolution en Septembre 2020?

La rentrée est très souvent propice aux diverses analyses d’évolution des prix de l’immobilier, et cette année « spéciale » ne fait pas exception. On peut déjà dire que les informations se contredisent : hausse des prix, baisse ou stagnation? Notre analyse sur le terrain : Tout d’abord, la tendance générale que nous observons à l’agence est à la confiance générale sur les projets de vie et bien sûr immobiliers (nous l’évoquions déjà dans cet article post confinement, et elle se confirme). Même certains porteurs de projets, qui connaissent des baisses de salaire ou des changements professionnels, peuvent acheter ou louer, cela tord vraiment le cou aux idées reçues! Cette crise n’est pas comme les autres, au sens économique. Elle est globalement perçue comme une opportunité pour de nombreuses activités, qui peuvent enfin émerger et se développer (services, développement durable, production locale, recherche et nouvelles technologies : « Microsoft va implanter son Experiences Lab à Toulouse » etc..) et ce, même si d’autres secteurs d’activités en pâtissent (aéronautique ou spectacle par exemple). On assiste en quelque sorte à un rééquilibrage de l’économie qui ne fait que commencer, l’abondance est bien là! Et les prix de l’immobilier à Toulouse dans tout ça? Certains médias ont indiqué une hausse des prix de l’immobilier à Toulouse de 7% environ sur 1 an, quand d’autres parlent d’une légère baisse de 0.5% sur les 3 derniers mois. Il se placent en moyenne à 3419€ à Toulouse (3 347 € en moyenne un appartement et de 3776€ pour une maison). Sans surprise, le prix des maisons à Toulouse se tendent, une tendance forte depuis des mois déjà. Admettons que les prix stagnent, voire baissent dans les prochains mois, c’est peut être une bonne nouvelle pour ceux qui pourront acheter! En tout cas, pas d’effondrement du marché en vue. Le logement reste un des 1ers besoins vitaux, auquel enfin, se rajoute le bien-être de se créer un nid à son image, et de profiter de la vie, ce qui n’a pas de prix. En ce qui concerne les loyers, ils auraient progressé de 2% sur 1 an à Toulouse et on observe que le demande est très soutenue actuellement, notamment de ceux qui viennent s’installer dans la région pour profiter de la qualité de vie et des commodités. Finalement, peu importe les statistiques, un appartement ou une maison, au delà du prix, vous offre une expérience globale de vie et pendant ce temps, vous capitalisez pour plus tard, transmettre ou financer un autre projet de vie! En somme, la hausse ou la baisse est un faux débat, ce qui compte c’est de pouvoir concrétiser ses projets sereinement. Enfin, je pense que Toulouse est une ville dans laquelle on peut investir sereinement et que l’immobilier et l’habitat font partie de ces secteurs porteurs, durables et humains, qui bénéficient du recentrage et du sens, que la plupart des gens souhaitent donner à leur vie.

Immobilier, Lifestyle, Toulouse

Toulouse : ville du quart d’heure?

Et si le « quart d’heure toulousain » devenait un art de vivre ? Attention, nous ne parlons pas ici du fameux retard de 15 minutes (appelé parfois « quart d’heure de politesse ») mais bien d’un concept qui a le vent en poupe dans les grandes métropoles françaises : la ville du quart d’heure. Le concept, porté par l’urbaniste Carlos Moreno, est simple, trouver tout ce dont on a besoin à 15 minutes max. de son domicile, à pied, à vélo ou en transports en commun – les besoins principaux étant : manger, travailler, se divertir, se dépenser, se soigner, etc. La crise du COVID-19, et plus particulièrement le confinement, ont mis en exergue la nécessité de raccourcir les trajets, de privilégier des lieux de vie proches des commodités, et plus largement, d’améliorer sa qualité de vie au quotidien. Il est vrai que ce concept est plus facilement applicable dans une grande ville mais les villes de taille moyenne peuvent aussi permettre cela, à condition de favoriser un bon maillage des commerces, services et institutions. Dans beaucoup de villes moyennes, les centres-villes ont été désertés au profit de grands centres commerciaux, sportifs, de loisirs, etc. situés à l’extérieur des villes, et accessibles quasi exclusivement en voiture.. Il faudrait donc inverser cette tendance et revenir à plus de proximité. Ramener près de chez soi les commerces, les petits restos, les librairies, les cinémas de quartier, tous les petits commerçants qui amènent de la vie et du lien social, tout en favorisant les modes de déplacements doux. Pour ce qui est de Toulouse, il existe de nombreux quartiers où tout est accessibles à pied ou à vélo, en moins de 15 minutes. Parmi eux, les quartiers de l’hypercentre, mais aussi Saint-Cyprien, Les Minimes, Les Sept Deniers, Saint-Agne, La Roseraie, Le Busca, sans oublier la Croix de Pierre (notre quartier de prédilection 😉 ) La Croix de Pierre : quartier du quart d’heure ! On peut nous accuser de ne pas être objectifs car nous aimons notre quartier, mais concentrons-nous sur les faits. La Croix de Pierre est située à moins de 10 min. en vélo du centre ville, où il est possible de trouver à peu près tout ce qu’on souhaite, qui plus est en longeant la Garonne par les pistes cyclables, ce qui ne gâche rien! Par le Tramway, il est possible de rejoindre les 2 lignes de métro en 5 à 10 min. Mais également le Zénith en 10 min. ou encore l’hôpital Purpan et toute la zone de la Cartoucherie! L’île du ramier, futur « Poumon vert de Toulouse » – classée Natura 2000 (voir notre article à ce sujet) se trouve à seulement 5 minutes à pied. On y trouve déjà plusieurs restaurants, de nombreux clubs sportifs (Aviron, Kayak, mais aussi la piscine Nakache et le Stadium !) – et des zones de jardins partagés, de grands parcs avec des zones laissées sauvages pour que l’écosystème de l’île soit préservé – il n’est d’ailleurs pas rare d’apercevoir des oiseaux comme des hérons, des aigrettes, des martin-pêcheurs, des cormorans, etc. en pleine ville! Si l’on souhaite faire ses courses à pied, il y a le marché sur la place 2 fois par semaine, mais aussi un primeur, une boulangerie, une boucherie, un Carrefour city, un drive, un fromager, plusieurs épiceries, etc. Côté santé, on trouve, toujours entre l’avenue de Muret et le boulevard Déodat de Séverac : plusieurs pharmacies, des cabinets médicaux (medecins, kiné, infirmiers, dentistes, etc.), un laboratoire d’analyses.. Sans oublier les restaurants, LeBijou (salle de spectacles), et encore beaucoup d’autres commerces (magasins de vélo, fleuristes, coiffeurs, banques, agence immobilière 😉 , magasin de téléphonie, etc.) Ensuite pour ce qui est de l’éducation, en moins de 10 min. à pied, on trouve des écoles (Groupe Scolaire Maurice Bécanne de la maternelle au college) mais aussi Bénezet, l’école Steiner « Les Tournesols », le lycée Déodat de Séverac, le lycée Gallieni, l’IUFM, l’école ADONIS (enseignement supérieur).. Il y a également une maison des associations de quartier et un dojo, avec de nombreuses disciplines : yoga, pilates, Aikido, Judo, tai-shi, club de lecture, club du troisième âge, etc. Pour terminer, et j’oublie certainement bien des choses, il y a un vrai comité de quartier qui organise de nombreux évènements solidaires (world clean-up day – en partenariat avec l’association « Teau TOphil » qui oeuvre pour la protection de la nature et des cours d’eau, zone de gratuité, troc-plantes, ateliers divers, etc.). Pour toutes ces raisons, les quartiers de Toulouse séduisent de plus en plus. Si nous constatons que certains optent pour des changements radicaux de mode de vie en quittant la ville pour s’installer à la campagne, on voit aussi que se dégage une « voie du milieu » qui fait la part belle à la relation de proximité, sans pour autant négliger le cadre de vie, et sans avoir recours au « tout voiture » ! Et vous, vivez-vous dans une zone du quart d’heure ?

Immobilier, Vendre

Les 4 étapes pour vendre sereinement son bien immobilier.

Vous pouvez retrouver en vidéo le parcours pas à pas de la vente immobilière Première étape : Choisir Le bon moment Nous entendons parfois les propriétaires dire « je ne suis pas pressé, je vais tenter plus cher et on verra bien etc.. », c’est bien souvent le signe que le projet de vendre n’est pas encore bien mûr et cela peut risquer de compromettre la réussite du projet! Il faut mettre en vente quand vous êtes prêts à déménager dans 4 mois (oui, oui, cela peut aller très vite!) Il convient donc d’être prêt dans sa tête à se séparer de son bien immobilier et à le préparer, si nécessaire, pour la mise en vente (nous vous expliquons comment dans cet article : « Bien se préparer pour vendre son bien aux meilleures conditions« ) Pour une vente optimale, mieux vaut, bien sûr, se situer dans un marché porteur (comme en ce moment) avec des acheteurs motivés, finançables, et peu d’offres sur le marché. Vous l’aurez compris, mettre en vente en plein confinement n’est pas l’idée du siècle!:)) 2eme étape : définir une stratégie et mettre votre bien en valeur S’il n’y avait qu’un seul conseil à retenir, c’est celui-ci : « Mettre tous les atouts de son côté dès la mise en vente », c’est à dire : fixer le bon prix, avec le bon partenaire qui saura valoriser votre bien, c’est la clé de la réussite de votre projet quel que soit le marché. Pour réussir, il convient de définir une stratégie de vente en plusieurs temps avec un prix de départ cohérent, et au plus près du marché de votre bien. En parallèle, la présentation du bien doit être irréprochable (entretien, photos, détails techniques et administratifs) dès le début, pour donner confiance à tous les visiteurs. En fait, la valeur réelle de votre bien ne sera finalement connue qu’une fois la mise en vente effectuée et les retours des acheteurs potentiels connus (leur perception, leur nombre et leur souhait de faire une offre ou non). Sur un marché tendu, (de biens recherchés) quelques jours/semaines peuvent suffire pour savoir si l’on est parti au bon prix ou si au contraire, il faut réajuster ou apporter des corrections au bien, et le faire rapidement. Sur des marchés moins porteurs, la stratégie sera différente et le délai de vente plus long. Dans tous les cas, un suivi hebdomadaire de votre agent immobilier est souhaitable pour rester serein. 3eme étape : réussir les visites Nous l’avons déjà évoqué à l’étape précédente : la présentation du bien est un facteur clé du succès de votre vente et les visites par les acheteurs potentiels, le 1er vecteur de décision et de coup de cœur. La qualité de l’annonce et des photos sera déterminante aussi dans la qualité des visites que vous recevrez. Si les photos font que les acheteurs vont sélectionner l’annonce parmi toutes les autres, C’est lors des visites qu’ils vont percevoir l’atmosphère de votre bien et pouvoir s’y projeter pour y vivre. Un environnement sain et détendu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur vous assurera le succès de votre vente. 4eme étape : la négociation Enfin, ultime étape de la commercialisation, la réception des offres d’achat doit être menée sereinement et rapidement. 2 possibilités Si votre bien est de qualité, rare et sur un secteur recherché, il est fort probable que vous ayez une ou des offres au prix tout de suite. C’est parfaitement normal et il convient de choisir le profil le plus adapté à votre bien et qui présente de bonnes garanties de financement. Là encore, votre agent immobilier peut vous accompagner dans la décision. Sur un marché plus difficile (beaucoup de biens en vente) et/ou si votre bien a quelques défauts (bruit, travaux), les acheteurs souhaitent négocier et c’est bien normal. C’est très souvent l’achat d’une vie qui entraîne quelques sacrifices. Restez à l’écoute des retours et soyez ouverts mais sans prendre trop de temps car les clients passeront à autre chose rapidement. En résumé, une bonne vente est comme un cocktail : un savant dosage de tous les ingrédients pour qu’il soit réussi ! Les dernières étapes jusqu’à l’acte définitif seront essentiellement administratives, plus que 3 mois et la vente sera terminée.

Retour en haut