Déconfinement et évolution du marché de l’immobilier à Toulouse

Voilà plus de 15 jours que nous sommes “déconfinés” et la question est sur toutes les lèvres : “comment évolue le marché de l’immobilier depuis le 11 mai?”

De nombreux acteurs s’emparent de la question : sites d’annonces, agents immobiliers, économistes etc.. avec des avis divergents bien sûr!

Je vais ici tout simplement faire un état des lieux de ce que nous observons à l’agence depuis début mai et la reprise du 11.

  1. Les acheteurs sont toujours là et plus motivés que jamais : Les 2 mois de confinement auront été propices à la réflexion et au ciblage des besoins : les acheteurs savent ce qu’ils veulent et connaissent leur budget. Investisseurs, comme ceux qui cherchent une résidence principale, sont au rendez-vous et se décident TRES rapidement. Bien évidement, la demande de maisons avec jardin -déjà très élevée- flambe encore plus. Les appartements avec un extérieur et dans un cadre agréable semblent aussi très bien tirer leur épingle du jeu.
  2. Les vendeurs sont confiants mais encore peu nombreux, ce qui n’est pas de nature à fluidifier le marché et à satisfaire la demande, très soutenue!
  3. Et les prix? Pour le moment, pas de baisse en vue, mais une accentuation des écarts de prix entre les biens avec un extérieur et les autres.

En résumé, la dynamique est plutôt très saine avec malheureusement quelques ménages écartés du marché, par des conditions de financement devenues plus strictes (déjà depuis fin 2019)

Quand au grand débat “ville ou campagne?” J’observe qu’il y a des adeptes des 2 : ceux qui sont contents d’avoir été confinés en ville avec des conditions agréables car proche des commodités et des cercles d’entraide des voisins. Des habitants de la campagne qui se sont trouvés isolés et qui veulent venir vivre en ville! Et ceux qui rêvaient déjà d’une vie à la campagne ou ailleurs et qui vont certainement sauter le pas, si toutes les autres conditions le permettent (travail, école etc..)

Même s’il est encore tôt pour dresser une tendance pour le reste de l’année (il faut rester prudent), l’hypothèse de l’immobilier comme valeur refuge semble nettement se confirmer. C’est le scénario n°2 que nous avions imaginé dans “crise sanitaire : quel avenir pour l’immobilier?” , rédigé durant le confinement.

Enfin, le scénario n°3, plus “large” et vers une évolution des modes de vie : sociaux, politiques et économiques, pourraient se profiler à plus long terme