Retour à la nature pour les citadins : et si la solution était l’agriculture urbaine?

Nous avions déjà rédigé cet article qui faisait un focus sur le développement de l’agriculture urbaine à Toulouse il y a un an et demi.

j’ai profité du confinement pour suivre plusieurs formations dont une sur la permaculture et une sur l’agriculture urbaine.

Le confinement et la crise sanitaire pousse toute le monde à un retour au vert : de l’exode des parisiens à ceux qui se mettent au potager pour la première fois, la prise de conscience de notre lien et besoin de nature est bien là!

Si la question des nouveaux comportements en matière d’achat immobilier est au centre des débats : retour au vert, recrudescence des demandes sur les maisons avec jardins et les appartements avec terrasse, la réalité du territoire fait que, les villes restent attrayantes car dotées de tous les services ET d’espaces verts ou du moins d’un potentiel de transformation incroyable!:))

Alors, qu’est ce que l’agriculture urbaine?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas nécessairement d’une activité purement agricole réalisée en ville. Le concept est bien plus large que cela et inclut notamment:

  • Les jardins privés des particuliers
  • Les jardins collectifs, familiaux, partagés
  • Les professionnels qui produisent en milieu urbain et en périphérie des villes de manière traditionnelle ou en utilisant des technologies sur de petites surfaces (serres, containers, hydroponie etc..)
  • Les jardins publics, municipaux qui incluent une notion éducative et/ou d’insertion

L’agriculture urbaine n’a pas toujours une vocation de production, elle peut être sociale ou éducative afin de se réapproprier l’espace urbain et son alimentation.

Afin de l’inclure durablement dans les villes, et notamment à Toulouse, l’engagement individuel et associatif ne suffira pas. Les politiques doivent s’emparer du sujet et notamment en révisant le plan local d’urbanisme (bâtiments et construction : 15 propositions pour une transition écologique) en y intégrant cette dimension de nature et de biodiversité (vidéo instructive), nourricière ou non.

Les principaux enjeux sont les suivants :

  • La fonction alimentaire : produire et consommer local au maximum.
  • Le développement économique et social (emploi et insertion)
  • La fonction environnementale bien sûr (îlot de chaleur, biodiversité, dépollution)
  • Une vocation éducative et récréative
  • Et une fonction paysagère et d’aménagement urbain

Alors, emparons-nous du sujet à l’échelle individuelle et faisons le grandir à l’échelle collective, notamment en partageant nos idées sur ce site