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À quoi ressemblera l’habitat du futur ?

Nous avons (presque) tous grandi avec une vision du futur faisant la part belle à la technologie. Dans les années 80, nous imaginions l’an 2000 avec des voitures volantes, des immeubles ultra modernes, entièrement en verre, béton et métal.. Encore aujourd’hui, la maison ultra moderne et connectée correspond à l’idéal de beaucoup de personnes. Il suffit de voir l’essor de ce type d’équipements dans les grandes surfaces de bricolage notamment. Le rêve d’une modernité qui simplifie la vie en délégant à la technologie tous les aspects « logistiques » de la vie quotidienne a encore de beaux jours devant lui. Miroirs « intelligents », TV, éclairage, porte d’entrée, aspirateur, ou encore frigo connectés, tous reliés à une simple application promettent un gain de temps et d’efforts non négligeables.. en théorie. En effet, ce type d’installations est loin d’être exempt de tout défaut, et la plupart des domaines couverts relèvent plus du gadget que d’une réelle utilité. De plus cela implique le recours massif au wifi et à des terminaux électroniques peu écologiques, tant dans leur fabrication que dans leur usage ou dans leur recyclage.. Pénuries en vue Alors que des pénuries de matériaux bouleversent de nombreux secteurs, la question du tout électronique, tout connecté et du choix des matériaux, se pose à nouveau.. En effet une simple panne d’électricité risque de tout compromettre et la maison connectée n’a plus de sens.. Les habitats alternatifs : une autre voie digne d’intérêt ? Même s’ils n’ont pas vocation à être généralisés, les habitats alternatifs présentent certains avantages liés à leur conception, qui généralement s’inscrit dans une philosophie durable, respectueuse de la nature et des humains. Parmi les plus connus, citons les tiny houses, les yourtes, les maisons enterrées ou semi-enterrées, les maisons organiques, kerterres, etc. Toutes présentent l’avantage d’être relativement bon marché, peu énergivores, confortables, réalisées à partir de matériaux naturels ou recyclés, donc peu polluantes. Ces diverses solutions ont des avantages, mais aussi des inconvénients par rapport aux habitations dites traditionnelles, par exemple les problématiques de raccordement aux réseaux d’assainissement, d’eau ou d’électricité, un délai de construction souvent plus long..etc La voie du milieu ? Dans le contexte écologique et économique actuel, la généralisation de la maison entièrement connectée paraît aujourd’hui peu pertinente. Dans des cas particuliers, pour des personnes âgées ou bien en situation de handicap, cela peut s’avérer d’une grande aide, de même, lorsque la domotique est mise au service de la réduction de la consommation énergétique, cela peut également avoir du sens bien entendu ! En revanche, envisager un habitat durable, rénové, sobre énergétiquement et le plus possible respectueux de la nature sera vraisemblablement un passage obligé pour les années à venir, et c’est tant mieux !! Enfin, n’oublions pas qu’un logement est inscrit dans un environnement, une ville, un quartier, des voisins , et ce lien social importe autant, sinon plus, que le bâtiment en lui même !!

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Loi climat et résilience et impact sur l’immobilier

L’objectif de cette loi votée le 24.08.2021 est de réduire les émissions de ces gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030, (par rapport à 1990). Le second objectif, à 2050, vise à atteindre la neutralité carbone, c’est-à-dire zéro émission. Elle se décompose en cinq thèmes : consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger et se nourrir. La notion de « passoire thermique » Le Diagnostic de performance énergétique, réalisé dans le cadre d’une vente ou d’une location, permet de connaitre les performances et/ou lacunes d’un logement en matière d’isolation et de consommations énergétiques. la vente de logements non soumis au régime de la copropriété, classés de F à G, sera soumise à un audit énergétique comprenant des propositions de travaux dès 2022. (Classe E au 1er janvier 2025 et classe D en 2034). Cet audit devra, avec l’accord de l’acquéreur, être transmis par le notaire (selon décret à venir) au guichet du service public de la performance énergétique, La création d’un carnet d’information lors de la construction d’un logement (pour les demandes d’autorisation de construire à compter du 1er janvier 2023) ou lors de la réalisation de travaux de rénovation sur un logement (pour des travaux démarrant à compter du 1er janvier 2023). Ce carnet devra être transmis à l’acquéreur lors de toute mutation du logement (décret à venir), Dès 2023, l’augmentation des loyers des logements classés F ou G sera conditionnée à la réalisation de travaux de rénovation énergétique et dès 2025, il sera interdit de les louer (y compris les logements classés E), il en sera de même pour les logements classés F à partir de 2028, tout comme les logements classés E en 2034. Un Dpe collectif : A partir du 1er janvier 2024, pour les copropriétés de plus de deux cents lots, Du 1er janvier 2025, pour les copropriétés entre cinquante et deux cents lots, Du 1er janvier 2026, pour les copropriétés de plus cinquante lots. Obligation pour les copropriétés d’adopter un plan pluriannuel de travaux de rénovation énergétique. « Cette mesure concerne 4,4 millions de logements d’ici 2034 qui devront être rénovés si leurs propriétaires veulent les mettre en location », Un accompagnement à la réalisation de travaux Afin de faciliter l’accès à la rénovation énergétique des logements, « Mon accompagnateur Rénov », un professionnel agréé par l’Etat sera créé et viendra constater les travaux à réaliser. L’objectif est de déterminer précisément quels sont les travaux à réaliser, quelles sont les aides auxquelles chacun peut prétendre, et elle va accompagner chaque porteur de projet pendant la durée des travaux et jusqu’à la livraison. Des aides financières à la rénovation énergétique Le dispositif MaPrimeRénov’ permet d’obtenir jusqu’à 20 000 € pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans son logement. Pour faire une demande d’aide, vous devez créer un compte en ligne pour pouvoir déposer votre demande, voir si vous êtes éligible et quel est le montant qui vous est attribué. Vous pouvez alors prévoir le début des travaux de rénovation qui doivent être réalisés par un professionnel qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). Une fois les travaux réalisés, vous pouvez solliciter le montant de l’aide qui vous avait été attribuée. Le recours aux énergies renouvelables Ensuite, afin de favoriser les énergies renouvelables, la loi prévoit l’extension de l’obligation d’installer un procédé de production d’énergies renouvelables ou des toitures végétalisées lors de la construction, l’extension ou la rénovation lourde de bâtiments à usage commercial, industriel ou artisanal, d’entrepôts, hangars, parc de stationnement (emprise au sol de plus de 500 m²) et également pour les immeubles de bureaux (d’une emprise au sol de plus de 1 000 m²) Pour aller plus loin, nous avions déjà abordé le thème et des piste pour une rénovation écologique dans cet article.

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Le « Home Office » une tendance qui se maintient !

Avec les premiers confinements, faute de pouvoir faire autrement, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de travailler depuis la maison. Avec plus ou moins de bonheur selon les cas de figures… Maintenant que les enfants ont repris le chemin de l’école (pour le moment), de nombreux parents ou adultes sans enfant voient dans le télétravail une opportunité de travailler de façon plus libre, plus sereine, et souvent plus productive ! Du point de vue de l’immobilier, on constate une hausse de la demande pour des biens disposant d’un espace bureau, d’une pièce en plus, qui pourrait être dédiée au télétravail, et aussi d’une bonne connexion internet. Le profil des acquéreurs change, par exemple pour un T3, il y a plus de jeunes couples sans enfants que de familles avec un enfant. La qualité de vie est l’objectif principal Le contexte sanitaire incertain et la menace diffuse d’éventuels nouveaux confinements, incitent les gens à se tourner vers des biens spacieux et confortables, d’où ils pourront travailler et avoir suffisamment d’espace, et si possible un jardin pour se sentir bien chez soi. Si vous vendez un bien, pensez à mettre en avant un espace agréable où il est possible de travailler, reliez votre bien à la fibre, ce seront autant d’atouts supplémentaires pour satisfaire cette nouvelle cible d’acheteurs ! Comment aménager un espace de travail à la maison? Si vous n’avez pas la chance de disposer d’une pièce dédiée au travail à la maison, il existe des solutions et astuces pour s’aménager un coin bureau : Dans l’entrée Dans un renfoncement, un placard ou sous un escalier comme évoqué dans cet article Sur une mezzanine/un palier Aménager ou créer un cabanon de jardin si vous en avez un.

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Comment fixer le prix de mise en vente de son bien immobilier?

Tout d’abord, il est important de comprendre comment on estime un bien immobilier, ce que nous avons développé dans cet article, dans lequel vous trouverez les composantes du prix. Nous avons également réalisé une vidéo complète qui explique les différentes méthodes d’estimation immobilière, comment prendre en compte le marché, et les attentes des acheteurs. Pour déterminer ce prix, après avoir fait la traditionnelle estimation en ligne, 2 ou 3 agents immobiliers sont venus, et voilà que les rapports arrivent avec des prix différents, parfois avec de gros écarts! Comment s’y retrouver, arbitrer entre les estimations et choisir votre partenaire agent immobilier? car oui c’est un travail d’équipe une vente immobilière! 1. L’impression que vous a fait le professionnel Le professionnel a t-il visité votre bien et posé de nombreuses questions sur votre projet? Vous a t-il rendu un rapport détaillé et argumenté, avec des références de biens comparables, la cible d’acheteurs et une stratégie personnalisée? Les réponses à ces questions vous donnent déjà un bon indicateur de confiance. 2 L’estimation la plus élevée n’est pas forcément la bonne Il peut être tentant de choisir le prix le plus élevé. Cette stratégie peut s’avérer contre productive si le prix est vraiment trop surévalué par rapport au marché (+10%). En d’autres termes, si une agence vous propose un prix 10% au dessus des autres, il faut s’interroger et rediscuter avec chacun des professionnel sur leur avis. Le risque est de voir votre bien rester sur le marché de longs mois sans offre concluante comme nous le soulignons dans cet article. Le taux de négociation moyen est de 5% en moins de 3 mois, il passe à 10% entre 3 et 6 mois et presque 20% au delà de 6 mois! Le temps c’est donc de l’argent en immobilier!! Ajoutez à cela les frais que vous payez le temps de la vente (charges, foncier, prêt relais, loyer, etc..) Le calcul est sidérant! Un bien en annonce depuis de longs mois attire donc la suspicion des acquéreurs et il devient de plus en plus difficile d’obtenir des offres, c’est un cercle vicieux. Ainsi, un prix mal évalué au départ conduira à une dévaluation à long terme. 3. Quelle est la stratégie proposée? Comment l’agent immobilier va mettre en valeur votre bien (photos, vidéo, sites choisis), à qui va t-il proposer votre bien? Comment vont se passer les visites? Comment allez-vous communiquer? Et bien sûr, quel type de mandat vous propose t’il? Après vous être préparé à mettre en vente votre bien, le choix du partenaire est donc crucial dans la réussite de votre projet. Sachez que le mandat exclusif est LE gage de réussite de votre vente. Chez MyToulouse, nous vendons nos mandats exclusif en 21 jours en moyenne. Les mandats « simples » ne sont pas aussi efficaces et surexposent votre bien, ce qui le dévalorise de fait. Besoin d’aide? Contactez-nous!

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Hausse des prix de l’immobilier, attention au phénomène de blocage

Tous les articles sur le marché de l’immobilier sont unanimes, la tendance du marché immobilier est à la hausse (en tout cas les prix affichés en annonce) et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle.. Voici pourquoi : 1. Certains acheteurs ne peuvent simplement plus acheter Nous avons vu quelques projets abandonnés par découragement, envie de voyage ou tout simplement report pour prendre le temps de réfléchir à leurs réelles envie. Nous observons également un phénomène de « report » sur des secteurs moins onéreux. 2. Des prix élevés peuvent accentuer les effets « ghetto » Ce phénomène existe toujours, mais est exacerbé en temps de crise.Les secteurs les plus recherchés (cœurs de quartiers agréables, avec commerces et une carte scolaire favorable) sont pris d’assaut (donc les prix montent) et accessibles aux mieux-disants, tandis que d’autres sont délaissés et se dévaluent. 3. Des prix trop élevés peuvent entraîner un blocage du marché En tant que professionnels, nous suivons de nombreux biens sur notre secteur, et nous assistons depuis le début de l’année à un double phénomène : des biens surévalués de 10 à 20% ET qui restent sur le marché depuis le début de l’année. C’est ce que nous appelons un « blocage du marché ». Il y a bien des acheteurs qui cherchent, mais ils n’achètent pas au delà d’un certain prix. Il se crée donc un écart entre des biens qui se vendent très vite (moins d’un mois) et d’autres qui sont sur le marché depuis plus de 3 mois. C’est pourquoi, nous encourageons les vendeurs à rester réalistes et raisonnables dans le positionnement de leur prix, sous peine de ne pas vendre, ou de voir leur bien se dévaluer mécaniquement avec le temps. Cet article peut vous aider à déterminer le prix de vente pertinent. Le choix de l’agent immobilier sera également primordial, et ce n’est pas forcément celui qui estime le plus cher à qui il faut confier son bien!:)) La mise en vente doit être réalisée avec soin et dans le bon timing. Quoi qu’il en soit, nous recommandons aux vendeurs de rester à l’écoute des offres et des retours. Dans le marché immobilier du 3eme trimestre 2021, un bien sans défaut doit se vendre entre 1 mois et 3 mois, si le vôtre est toujours sur le marché passé ce délai, il faut revoir la stratégie et en discuter avec votre agent immobilier.

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La pénurie des matériaux et les conséquences sur le marché de l’habitat

Depuis plusieurs mois, nous assistons à une pénurie de matières premières, mettant en péril de nombreux chantiers. Les prix de certains matériaux comme le cuivre ou l’acier mais aussi du bois augmentent considérablement.  A titre d’exemple, sur le bois de construction de maison, on note une augmentation d’environ 200-250%. Une autre augmentation découle de cette pénurie : celle des délais de livraisons.  Ainsi, le secteur du bâtiment français mais également les particuliers se voient touchés par ce phénomène. Comment s’expliquent ces pénuries, délais et augmentations de prix si importants ?  Nous allons donc voir dans cet article que les causes sont multiples et que toutes ces causes mises bout à bout, font que l’on entre dans des marchés en très fortes tensions. I) LES CAUSES :  La crise du covid 19 :  La crise sanitaire est en grande partie à l’origine de la pénurie de matériaux qui touche actuellement le secteur du bâtiment français.  En effet, au ralenti pendant plusieurs mois en raison de la pandémie, l’activité redémarre partout dans le monde, y compris pour le secteur de la construction. Cette crise sanitaire, suivie de ces différents confinements, à changé les habitudes des consommateurs. Ils ont décidé par exemple d’investir leur budget, habituellement attribué aux loisirs (restaurants, activités culturelles, voyages), dans des travaux au sein de leurs maisons afin d’adapter leurs espaces à leurs changements de vie soudains, comme le travail à domicile. À cela s’ajoute l’arrivée de la réglementation thermique (RT 2020) qui encourage les ménages à utiliser davantage de bois dans leurs projets de rénovation ou de construction, car le matériau correspond aux exigences « bas carbone ».  Ces différents projets de rénovation n’ont fait qu’augmenter la demande de matériaux. Ainsi, les travaux qui ont été commandés pendant les confinements, sont exécutés maintenant, ce qui entraîne un décalage entre la reprise de la demande, et l’offre qui ne suit pas.  Car en effet, pendant que les commandes s’allongeaient, de nombreuses usines de production étaient encore au ralenti, voire à l’arrêt, en raison du contexte sanitaire. Ceci a donc contraint les entreprises à se fournir en matériaux là où la production avait repris, entraînant ainsi une hausse des prix.  Parallèlement à cela, les extracteurs/transformateurs des matières premières nécessaires à ces projets ont vu leurs effectifs baisser (pour des raisons toujours liées à cette crise) entraînant une baisse de la production. Les niveaux de stocks, qui étaient déjà très bas, ont continué à se dégrader du fait d’un niveau de commandes très soutenu. Ainsi, la conséquence des stocks qui  baissent, ce sont des prix qui montent. Le canal de Suez :  De plus, cette situation est aggravée par l’augmentation parallèle du prix du fret maritime, c’est-à-dire les frais de transport de marchandises. Cette augmentation s’élève à hauteur de +400% pour les conteneurs. Cette forte  hausse s’explique par  le blocage du canal de Suez pendant six jours le 23 mars dernier provoqué par l’échouage du porte-conteneurs Ever Given. Cet incident n’a fait que désorganiser un peu plus le commerce mondial, assuré à plus de 80 % par la voie maritime.  Les catastrophes naturelles : Enfin, la production mondiale du bois de construction a été impactée par de nombreux problèmes. Une attaque de dendroctone, une espèce d’insectes de l’ouest de l’Amérique du Nord, et de nombreux épisodes de graves incendies ont décimé l’offre de bois tendre en Colombie Britannique, au Canada, qui fournit normalement près d’un tiers du bois américain. Également en Australie, entre 2019 et 2020, les incendies catastrophiques ont détruit 18,6 millions d’hectares et plus de 2000 logements. Cela a créé une demande sans précédent de rénovations de maisons et de nouvelles constructions. Ces nombreuses catastrophes naturelles ayant eu lieu ces deux dernières années dans le Monde influencent l’orientation des achats vers le continent européen. En conséquence, la demande mondiale en bois dépasse l’offre disponible avec un impact significatif à la fois sur les prix, mais également les délais car cela prend du temps aux fournisseurs d’augmenter leur production. II) LES CONSÉQUENCES : Cette hausse généralisée des coûts et des délais de commandes a des conséquences. La première est que cela  pénalise lourdement les entreprises qui encourent par exemple des risques de pénalités de retard de chantiers faute de disposer des matériaux nécessaires.  Une autre conséquence de cette hausse est le risque que cela se répercute dans le prix final des constructions neuves, facturé aux acquéreurs. CONCLUSION :  La crise sanitaire a désorganisé les différentes filières d’approvisionnement. D’autres causes survenues à la même période sont venues s’additionner à celle-ci telles que les catastrophes naturelles ou encore l’incident du canal de Suez. Nous n’avons aujourd’hui aucune visibilité sur la durée de cette situation et ne savons pas dans quelle mesure les hausses de prix et pénuries vont évoluer.  Ce qui est sûr c’est que les entreprises ont intérêt à adapter leurs modes de fonctionnement du mieux possible. Par exemple, stocker (mais pas trop), réévaluer constamment les prix de ventes et les délais de fabrication et bien sûr alerter les clients en amont de leur projets afin qu’ils ne soient pas surpris par des délais qui se voient allongés en ce moment.

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Annulation du PLUIH de Toulouse Métropole, quelles conséquences sur l’immobilier?

CONTEXTE :  Comme l’explique Toulouse Métropole sur son site internet, le PLUIH (Plan Local d’Urbanisme intercommunal – Habitat) fixe « les grandes orientations d’aménagement et d’habitat du territoire et les règles d’occupation et d’utilisation du sol. » Il remplace les Plans locaux d’urbanisme (PLU) ou Plans d’occupation des sols (POS) des 37 communes membres de  l’agglomération. Il sert de référence à l’instruction des autorisations d’urbanisme : permis de construire, déclaration préalable et concerne les particuliers, les administrations comme les entreprises.  Après 3 ans de dialogue, la signature de ce document avait abouti en le 11 avril 2019 et prévoyait ainsi de construire 7000 logements par an ; dont 35 % de logements sociaux. L’ANNULATION :   Voté en 2019 sans réserve par les 37 communes de la métropole toulousaine, le PLUIH a fait l’objet de 41 requêtes dirigées contre ce document. Parmi elles, 11 ont été examinées le 10 mars 2020 lors d’une audience du tribunal administratif de Toulouse, au cours de laquelle, le rapporteur public a demandé son annulation globale. Une demande entendue par le juge, qui a annulé le PLUIH dans une décision rendue ce 30 mars. LES RAISONS :  Le Tribunal Administratif de Toulouse a jugé que ce nouveau document d’urbanisme “méconnaît certaines des dispositions des articles L. 151-4 et L. 151-5 du code de l’urbanisme”.  L151-4 : analyse la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des 10 années précédentes et justifie les objectifs retenus par le PADD (projet d’aménagement et de développement durable) et les évolutions démographiques et économiques  L151-5 : Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. Concernant l’article L. 151-4, les juges ont indiqué que la justification les objectifs contenus dans le PADD présentaient des insuffisances, au regard des exigences issues de cet article. Sur l’article L151-5, les juges constatent que l’objectif chiffré de besoin de foncier est insuffisamment justifié au regard des évolutions démographiques et économiques, et ne garantit donc pas une limitation effective de la consommation d’espace. C’est donc notamment sur la base de ces deux dispositions que le tribunal administratif a conclu que les deux vices relevés sont de nature à conduire à l’annulation totale du document d’urbanisme. CONSÉQUENCES ET POLÉMIQUES :  Jean-Luc Moudenc, président du Toulouse Métropole : ”Mais comment concilier cet objectif avec une forte demande de logements sur un territoire en plein développement ?” Cette annulation provoque les conséquences suivantes :  Tout d’abord, de nombreux projets urbains vont être remis en cause. En effet, les 7000 logements neufs et la production des logements sociaux sont directement impactés. Ces dispositions avaient pour objectif de répondre à la croissance démographique de l’agglomération.  L’annulation va donc ralentir la délivrance des permis de construire et entraîner, par conséquent, un blocage de l’activité des acteurs du bâtiment et des travaux publics. A noter que cette décision n’entraîne pas l’annulation des permis de construire délivrés et qui sont devenus définitifs avant celle-ci. La justice a refusé d’étaler dans le temps l’annulation du PLUIH, ce qui a suscité de vives réactions de la part de Toulouse Métropole et de Jean-Luc Moudenc. Le ton monte et c’est sur le terrain politique que le Maire de Toulouse souhaite emmener cette décision de justice. Ce dernier s’est d’ailleurs fait rappeler à l’ordre. Cf. Le tribunal administratif a tenu à apporter une réponse aux propos de Jean-Luc Moudenc concernant ce jugement d’annulation La collectivité à d’ores-et-déjà annoncé sa décision de faire appel.. Une affaire qui n’a donc pas fini de faire couler de l’encre..

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Impact du nouveau DPE et valeur verte des logements

Le changement climatique s’est produit à cause du comportement humain, donc il est naturel que ça soit, aux êtres humains, de résoudre ce problème. Il se peut qu’il ne soit pas trop tard si nous prenons des mesures décisives aujourd’hui. Ban Ki-Moon Le réchauffement climatique en 2021 ne montre aucun signe de ralentissement. En effet, certains impacts menacent déjà l’environnement tel que les inondations, les vagues de chaleur, les sécheresses ou encore les incendies.  Si le mois de décembre 2020 a été plutôt frais, l’année qui s’est achevée est la plus chaude jamais enregistrée en France, selon Météo-France. Avec 14 °C de moyenne, jamais depuis le début des mesures globales en France, en 1900, nous n’avons constaté d’année aussi chaude depuis 2018 (13,9 °C). Il est donc impératif d’agir et d’adapter son mode de vie de façon à limiter son impact carbone. La nouvelle réforme du DPE, dont nous allons parler aujourd’hui, répond à cet objectif : lutter contre le réchauffement climatique. I) Les enjeux du nouveau DPE :  Avant tout, nous allons définir le DPE (Diagnostic de performance énergétique) : il permet de connaître ses performances (ou ses lacunes) en termes d’isolation, de ventilation, de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Selon la quantité d’énergie consommée par le logement et ses émissions de gaz à effet de serre, une étiquette énergétique lui est attribuée, avec une note allant de A à G, A caractérisant les logements les plus performants. Vous l’aurez compris, cette année les règles changent, le 1er juillet 2021 nous assisterons à l’introduction de nouvelles exigences en matière de performance énergétique des logements en vente comme en location.  Cette nouvelle réforme se veut être le déclencheur, dans chaque foyer, dans chaque copropriété, de la rénovation énergétique.  En France, le bâtiment représente 45% de la consommation énergétique et 20% des GES, c’est pourquoi le DPE représente un sujet/enjeu majeur, c’est pourquoi ce diagnostic, obligatoire, va évoluer. De plus, les notaires le disent et le remarquent dans leurs études récentes, la valeur verte des biens est de plus en plus prise en compte, le diagnostic lui-même aujourd’hui fait une différence (selon l’étiquette) sur la valeur de transaction et sur la valeur d’usage des ménages.  Aujourd’hui, 3% du parc immobilier en France, 3% des logements en France sont classés soit en A, soit en B parmi les classes du DPE, concrètement  il y a seulement 3% des logements en France qui sont considérés comme « logement économe, que ce soit des appartements ou des maisons.  L’objectif de cette nouvelle réforme est donc que d’ici 2050 l’ensemble du parc, représentant 36 millions de logements, soit classé A ou B en termes d’énergie. C’est donc évidemment un effort considérable et un enjeu de taille. Cet effort est néanmoins nécessaire pour notre planète.  II) Zoom sur la valeur verte : qu’est-ce que cela signifie ?  La “valeur verte” se définit comme « la valeur nette additionnelle d’un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale ». ADEME, 2021 L’association de notaires DINAMIC, propose une définition plus précise : « La valeur verte correspond à l’augmentation de valeur engendrée par la meilleure performance énergétique et environnementale d’un bien immobilier par rapport à un autre bien immobilier toutes les autres caractéristiques étant égales par ailleurs » (DINAMIC, Septembre 2013). Et puisque la performance énergétique d’un logement influence directement le prix de vente d’un logement, on peut déduire que : moins le bien consomme d’énergie, plus sa performance énergétique est élevée ; plus la performance énergétique est élevée, plus le bien prend de la valeur sur le marché immobilier. La réalisation de travaux de rénovation énergétique (isolation des combles, de la toiture, installation d’un système de chauffage plus performant, installation double ou triple vitrage…) permet par ailleurs d’améliorer la performance du logement, et donc de le vendre au meilleur prix. III) le DPE 2.0 en dix points : Pour commencer, il faut savoir que ce nouveau DPE, qui apparaît comme nous l’avons dit au 1er juillet 2021, concerne uniquement les logements en France métropolitaine. Nous allons maintenant vous exposer les changements en dix points.      1) Nouvelle méthode de calcul du DPE avec une seule méthode pour tous les logements :  Aujourd’hui, il existe  2 méthodes. La première est une méthode basée sur les factures. Cela consiste à prendre les consommations effectives d’énergie des 3 dernières années d’un logement et de ramener ces consommations à la surface du bien pour obtenir la fameuse note. Cette méthode est représentative de l’utilisation que l’on fait d’un bien. La seconde est la méthode de calcul des consommations conventionnelles (ou 3cl). Cette méthode consiste à renseigner toutes les caractéristiques d’un bien dans un logiciel et une machine se charge d’attribuer des lettres. Celle-ci est basée sur le bien en lui-même avec une méthode générale, utilisée pour tous les biens.  La nouvelle réforme consiste donc à  utiliser une seule méthode, la méthode 3cl, et faire disparaître la méthode facture et donc la disparition du DPE vierge (il existe un certain nombre de cas de figures où lesdites factures sont difficiles à retrouver, dans ce cas le DPE est dit vierge et ne donne aucune information). Le but de ceci est donc :  •d’une part, être le plus représentatif possible du bien et non de son utilisation •d’autre part, pourvoir comparer sur une même zone géographique et à une même altitude des biens semblables            2) Une prise en compte de plus d’usage d’énergie  Les caractéristiques prises en compte dans la méthode 3cl à savoir : le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire, sont conservées mais deux autres usages vont rejoindre cette méthode : l’usage de l’éclairage (situation géographique d’un bien par rapport à l’éclairage naturel et en fonction aussi de la surface habitable) et l’aspect des auxiliaires ( représentations de ce que va consommer le système de chauffage, de refroidissement et eau chaude sanitaire pour fonctionner).  Le but ici aussi est d’être plus représentatif.          3) amélioration technique du DPE  On pourra noter au 1er juillet 2021 cinq points d’améliorations : 

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Perspectives du marché immobilier à Toulouse, après le 3eme confinement

Jamais 2 sans 3 comme on dit:)) Espérons que cela soit le dernier car tout le monde semble se lasser de cette situation de « blocage » qui perdure depuis trop longtemps. Ce qui est certain, c’est que cela a précipité les désirs de changement de vie et donc de déménagement, comme nous l’évoquions dans notre précédent article : confinement(s), accélérateur de projets immobilier Faisons d’abord un premier point sur les prix du marché immobilier toulousain : Le marché de l’immobilier fait preuve d’une grande résilience, et même d’un attrait certain avec une hausse des prix de 9.2%! à Toulouse l’an dernier (+31.3% en 5 ans). Ainsi, le prix moyen à Toulouse est désormais de 3373€/m² et dépasse les 4000€/m² si le bien est de qualité et bien positionné. Dans les 3/4 des quartiers, les hausses ont même été à 2 chiffres, signe d’un élargissement des zones de recherches des acheteurs, afin de profiter de plus d’espace. Sans surprise, les maisons se font rares et les prix grimpent encore plus, comme nous l’avons observé sur notre quartier de la Croix de Pierre qui offre un cadre de vie idyllique tout en étant en ville. En terme de volumes, 3182 appartements se sont vendus en 2020 à Toulouse (10e position nationale) et seulement 479 maisons (le même volume qu’une ville comme Villeneuve sur Lot). Les heureux propriétaires d’une maison à Toulouse, la gardent précieusement!:)) Quand à la dynamique du marché, après l’emballement de Mai dernier post confinement (du jamais vu!), il semble retrouver ses esprits tout en gardant une dynamique soutenue, largement entretenue par ceux qui sont déjà propriétaires de leur bien. Quand aux primo-accédants et aux investisseurs, dès lors que leurs dossiers sont stables, les projets sont financés par les banques dont les taux de crédit restent toujours très attractifs. Il reste toujours plus intéressant d’acheter que de louer un bien à Toulouse ! Alors comment sera le cru immobilier 2021? Il devrait probablement suivre la lancée des années précédentes : avec un fort engouement pour l’immobilier, de nombreux déménagements en perspectives, et on l’espère des prix qui resteront modérés. Les phénomènes à surveiller cette année : L’impact du télétravail sur le logement La qualité, l’aménagement et l’environnement du logement. La valeur « verte » des logements avec le nouveau Dpe au 1er juillet 2021. La hausse des prix des matières premières qui vont impacter les projets de rénovation. Un logement étant en réalité un projet de vie propre à chacun, (y habiter, travailler, changer de vie, investir ou tout à la fois!:)), l’année 2021 et les suivantes seront rythmées par les nouvelles tendances qui vont sans cesse se renouveler.

Immobilier, Lifestyle

Minimalisme et immobilier : un duo prometteur

À l’heure où les prix de l’immobilier s’envolent, l’espace vient souvent à manquer. L’effet confinement pousse souvent les citadins à prendre la clé des champs, pour avoir de la place, de l’air, et pour « simplifier » leur mode de vie. De plus, les dernières expériences de confinements nous ont fait toucher du doigt l’importance se se sentir bien chez soi.. En effet, à mesure que le temps passe, on a tendance à se rajouter des obligations, des complications, et l’idéal d’espace et de grand air qu’on imagine à la campagne peut sembler libérateur. Attention, il a aussi son lot de contraintes, notamment en termes de transports, de temps de trajets, de travail, d’organisation de la vie quotidienne (courses, vie sociale), pour l’école et les activités des enfants, etc.. Et la vie « simple » ne l’est plus tant que cela.. Avant de faire le grand saut, avez-vous pensé à regagner de l’espace à l’intérieur même de votre logement ? Il ne s’agit pas de pousser les murs mais bien de reprendre la main sur l’espace intérieur, avec le triptyque : désencombrer / rationaliser / ranger. Dans de précédents articles, nous avions déjà évoqué les principes Danshari, le Lägom, ou encore la fameuse méthode « KonMari » de Marie Kondo. Nous nous sommes également formés au Feng shui et à la circulation des énergies dans un logement, et on se rend compte que souvent, le problème n’est pas la taille du logement, et qu’on peut se sentir bien mieux dans sa vie en libérant son lieu de vie de tout ce qui le pollue. C’est l’idée du courant minimaliste qui se développe de plus en plus. La « société de consommation » nous montre chaque jours ses dérives et a des conséquences environnementales et sanitaires dramatiques.  Le minimalisme consiste à se centrer sur l’essentiel et à se libérer du superflu. Attention, il ne s’agit pas de se priver de ce qu’on aime mais bien de se débarrasser de ce qui nous pollue, nous encombre, à la fois physiquement et psychologiquement. Au lieu de chercher des mètres carrés ailleurs, redécouvrez les mètres carrés que vous possédez déjà ! Il est possible de vivre mieux avec moins ! Moins… mais mieux ! c’est la fameuse philosophie du « Less is more », autrement dit, viser le qualitatif plutôt que le quantitatif! Quelques avantages du minimalisme Gain de temps : moins de rangement à faire, des espaces rationalisés Plus de sérénité, moins de charge mentale  Plus de beauté au quotidien : vivre dans un lieu propre et rangé, entouré uniquement des choses qui nous tiennent à coeur.. Alors ? êtes-vous prêt(e)s à réinventer votre mode vie ?

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